Interview de Benoit Petit, journaliste sportif à l'AFP, par les 1eres HGGSP
Interview de Benoit Petit, journaliste sportif à l'AFP, par les 1eres HGGSP
Dans le cadre de la Semaine des Lycées Français du monde sur le thème du sport, deux classes ont pu rencontrer Benoît Petit, journaliste sportif à l’AFP, spécialiste des événements internationaux et de la NBA.
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Grâce à l'organisation de Mmes Renzi et Charlet, documentalistes, les élèves de 1ères en Histoire Géographie Géopolitique Sciences Politiques (HGGSP) ont eu l'occasion de l'interviewer dans le cadre de leur cours sur Les médias et l'AFP. Veuillez trouver leur travail ci-dessous :
Interview de Mr Petit
Le journalisme sportif en contexte(s)
Emile et Marceau: Bonjour Mr Petit, pourriez-vous nous rappeler la différence entre une dépêche et un article sportif ?
Mr Petit: Une dépêche est un format d’information précis avec un cadre à respecter qui permet d’exposer l’information de la manière la plus claire possible. Dans un article de presse, on va essayer de trouver une approche ou une introduction plus ou moins bien écrite et littéraire, mais la dépêche a pour but d’exposer les faits les plus importants dès le début de l'article. La dépêche doit répondre aux “5 W (Who, What,Where, Why, When + How si possible) de la manière la plus concise est claire possible. Le premier paragraphe explique donc presque tous les faits les plus intéressants et importants. La dépêche a une structure de pyramide inversée, avec les choses importantes au début et les détails moins intéressants à la fin. Dans une dépêche, la source est un élément obligatoire. Certains articles se dispensent cependant de citer leurs sources. Les dépêches sont écrites pour les médias et les journaux du monde entier, il est donc nécessaire de présenter l’info principale dès le début du texte. L’article n’est pas aussi conformiste, ainsi, chaque article peut avoir une structure variable. Le domaine sportif possède un facteur émotionnel qui permet un relâchement dans l'écriture de ses dépêches.
Anaé et Scarlett : Remarquez-vous une évolution dans le traitement du sport féminin ?
Mr Petit: Oui, il y a une grande différence entre le traitement du sport féminin aujourd'hui, et celui tel que lorsque moi je travaillais en journalisme il y a une quinzaine d'années. Le sport féminin est maintenant bien plus présent sur la scène médiatique, bien que certains diront que pas assez. Néanmoins, il est vrai qu'il existe une différence de traitement dans certains sports masculins et ceux féminins, notamment dans le football. Le sport féminin s'est considérablement développé. L'Agence France-Presse, notamment, a envoyé un journaliste de Paris pour couvrir l'événement de la Coupe du Monde Féminine 2023 en Australie-Nouvelle Zélande. Ça n'aurait pas été le cas il y a 15 ans. Les Jeux Olympiques sont un cas spécifique car le traitement [des épreuves] est à peu près équivalent. En effet, les J.O. comprennent un certain nombre de sports mixtes, de la course-relai au tennis, en passant par le patinage artistique. Le journaliste mentionne plus précisément l'équitation, ou "le saut d'obstacle, par exemple, [comprend] dans la même épreuve des hommes et des femmes". Ce sont néanmoins "des cas particuliers".
Anaé et Scarlett : Comment expliquer les inégalités avec la Coupe du monde 2023 en Australie/Nouvelle-Zélande moins suivie ?
Mr Petit: L'inégalité est due, principalement, à l'intérêt du public. La Coupe du Monde féminine de football qui a eu lieu en Australie Nouvelle-Zélande, a accueilli tous les plus grands médias du monde, cela avec un grand nombre de journalistes mobilisés. Ceux-ci ont en effet effectué de très longs déplacements, depuis les USA et la France. Les déplacements qui ont été effectués pour le suivi accordé à un tel événement symbolise un certain progrès. Pour le journalisme, qui est une activité de terrain, on ne peut pas rester derrière son écran, [...] il faut en effet aller sur place, voir les gens et leur parler. C'est une activité humaine. Quand vous allez voir une compétition sportive, c'est mieux d'être sur place. Vous êtes dans le vécu, le vif du sujet, vous ressentez toutes les émotions qui englobent la scène.
Ce qui va conduire les journalistes à couvrir une compétition sportive va être l'intérêt que celle-ci va dégager. Cependant, les médias d'aujourd'hui estiment que le public n'apprécie pas autant une Coupe du Monde féminine qu'une Coupe du Monde masculine. Ce sont en raison de fondements sociologiques dépassant le cadre du sport.
Ainsi, les journalistes se doivent de donner plus d'exposition à certains sports. [Nous pouvons] aussi susciter de l'intérêt, des passions comme par exemple la Coupe du Monde Féminine 2019. Elle s’est déroulée en France et a profité d'une bonne couverture télévisuelle, entraînant un plus grand nombre d'inscriptions de jeunes filles dans les clubs de football en France.
Shaden, Kaydsane/Virginie: Qu’est-ce qu’un journalisme avec algorithme ? Et est-ce que le journalisme sportif est affecté par les algorithmes ?
Mr Petit: C’est difficile pour moi de répondre parce que je ne saurais pas te dire ce qu'est le journalisme avec un algorithme sauf à te dire “des ordinateurs qui prennent des dépêches à gauche à droite et qui en font des transcriptions.”
Je ne considère pas le journalisme avec algorithme comme du journalisme. Le journalisme est une activité humaine qui nécessite d'être exécutée par des humains. Une machine ne pourra jamais remplacer le travail produit par un humain. Le journalisme est une activité humaine qu’une machine ne pourrait jamais répliquer.
Noemie, Alice: Est-ce que les journalistes sportifs peuvent être remplacés par l’intelligence artificielle ou des robots-journalistes? Ou le fait de devoir regarder les compétitions rend-t-elle leur intervention indispensable ?
Mr Petit: Je ne sais pas si je suis très bien placé pour t’en parler parce que ce n’est pas un domaine dans lequel je suis particulièrement pointu. Est-ce que le danger d'être remplacé par des robots existe ? Oui parce qu' avec ce qu’on entraîne l’intelligence artificielle à apprendre il n'est pas impossible, il est même possible que les intelligences artificielles arrivent à produire des articles. Mais encore une fois on en revient à ce que je vous ai dit avant, c'est que le journalisme est une activité humaine. Si tu ne prends pas tes jambes, ton bloc note, ton crayon et que tu vas voir des gens dont la maison a été détruite parce qu' il y a eu un tremblement de terre ou des inondations, une intelligence artificielle ne va pas recréer l'émotion de la même manière que toi tu l'auras perçue en tant qu'être humain, en parlant à d’autres êtres humains. Peut-être que ça arrivera un jour, peut-être que les intelligences artificielles seront suffisamment “intelligentes” pour arriver à ce degré-là mais pour l'instant ça ne m'a pas l'air d'être le cas. Maintenant ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas se servir de l’intelligence artificielle pour travailler, par exemple nous quand on écoute une interview, on se sert d'un logiciel qui s'appelle Otter qui est basé sur une intelligence artificielle, qui va écouter la conférence de presse et la retranscrire en format écrit quasi immédiat. Et pour nous c'est très utile parce que parfois quand tu prends des notes tu ne prends pas tout exactement, la bonne phrase, alors que je vous ai dit qu’à l'AFP, il fallait être très précis. On ne peut pas, quand on cite le président Macron ou le président Biden, changer leurs mots, c'est impossible, il faut reproduire exactement ce qu’ils ont dit. Cet outil permet d'avoir la transcription de ce qui a été dit de façon à peu près claire et c'est très utile pour respecter ce qui a été dit et pour aller vite aussi, pour directement utiliser la citation et pour les incorporer dans notre article. Voilà par exemple cet outil là si vous l'aviez branché pendant que je vous parle en ce moment ils s'afficheraient sur votre ordinateur et les mots s'alignent les uns après les autres au fur et à mesure que je parle.
Lou-Anh et Samantha: Grande première pour les JO 2024: essais de compétition dans la Seine, introduction du e-Sport avec Fortnite discipline olympique... Comment sont traitées ces grandes premières par les journalistes ?
M. Petit : Pour ce qui est de la natation dans la Seine, ça dépasse le cadre du sport : on est dans la thématique de la santé publique. On se demande pourquoi l’eau n’est plus baignable aujourd’hui alors qu’elle l’était il y a quelques centaines d’années. Il est important de prouver que l’on fait des efforts pour améliorer notre environnement, et ceci est un bon moyen de le faire. C’est aussi une question de marque, de pouvoir prouver pour Paris, cette grande capitale européenne, que l’on peut se baigner dans ce fleuve qui est symbolique de la ville. En tant que journalistes sportifs, on ne va pas forcément traiter la natation dans la Seine comme un sujet sportif, mais plutôt comme un sujet extra-sportif. Le journaliste peut invoquer, en plus des athlètes, des experts scientifiques, des spécialistes de l’eau ou de santé...
Pour ce qui est du e-sport, je ne suis pas le plus qualifié pour en parler. Quand j’ai couvert le journalisme sportif en 2014, l’e-sport n’existait pas, et l’AFP ne s’y intéressait pas du tout. Aujourd’hui, presque dix ans plus tard, un journaliste du service des sports basé à Paris est chargé de la couverture médiatique du e-sport. C’est donc vraiment un domaine qui a explosé ces dernières années. Cependant, l’AFP ne donnera sûrement pas la même place au e-sport qu’à la finale du 100m d’athlétisme par exemple. Mais, il y aura tout de même une couverture importante pour les e-sports, car c’est un domaine qui intéresse beaucoup les jeunes audiences. Les médias d’aujourd’hui doivent réfléchir à l’avenir, et l’avenir, c’est vous, futurs citoyens du monde !
Jad et Magan: Des coupes du mondes étalées aux quatre coins du monde: quelles sont les contraintes pour l’AFP et les journalistes ?
Mr Petit: Les contraintes c’est d’abord de voyager, ce qui est compliqué à organiser. Quand un média envoie une équipe de journalistes, l’AFP par exemple, dans une coupe du monde de football, on envoie une équipe de 80 personnes; journalistes, vidéastes, rédacteurs, techniciens, photographes parce que s' il n’y a pas d’internet ou au cas ou l'ordinateur ne fonctionne pas une fois sur place . Si 1000 journalistes sont sur place essayant d’envoyer leurs papiers, photos et vidéos et qu'en même temps, il y a 80 000 personnes sur place en train de poster des videos instagram ou tiktok, il faut des installations logistiquement propres à l'AFP comme les satellites qui diffuse et transmet très rapidement le contenu. Le journaliste doit travailler très vite de la manière la plus précise, la plus claire et la plus juste possible pour relater les faits. Ils te disent souvent qu’il faut prendre un peu plus de temps, tu seras sûr d'être juste ou correct. Dans ce cas, il faut arriver à être juste et rapide. Il faut aller vite parce que vos clients sont toujours des médias qui sont eux-mêmes des médias bien informés et comme ils attendent aussi l’information, il faut la donner dans un tempo rapide. Sinon, ils se diront que l’AFP ne sert à rien et les autres médias ayant reçu l’information une heure plus tard commencent à envoyer leurs journalistes, donc ils n’auront plus besoin de l’AFP. Revenons aux contraintes technologiques, il faut créer la structure permettant d’envoyer très rapidement les informations dans certains événements dont la coupe du monde. Cette technique existe à travers les bureaux à travers le monde comme celui de Washington qui sont des points fixes. Par exemple, quand vous allez faire un mois au Qatar pour la coupe du monde, il faut amener votre stylo, votre bloc-notes, votre ordinateur. Tandis que les techniciens prennent la valise satellite, des câbles… L’autre contrainte pour la coupe du monde est que tous les jours pendant un mois, tu dois travailler sans compter les heures.
Douâa et Alice: Vous avez de l’expérience dans la couverture de la NBA et le tennis Am Nord: quelles sont les différences d’approche avec la France ?
Mr Petit: La NBA n’existe qu’aux Etats-Unis, et puis il existe des différences culturelles
La NBA existe qu’aux Etats-Unis, donc que je peux dire c’est qu’il y a des différences culturelles entre la couverture de sport aux etats unis et la couverture de sport en europe. Par exemple au US les équipes, les organisations et les clubs sont beaucoup plus tournées vers la communication donc vers le journalistes on leur facilite plus le travail. Dans le sens où il y a des conférences de presse plus souvent, les joueurs sont plus disponibles pour des interviews, il y a une ouverture plus grande. Aux Etats-Unis, dans les franchises de sports professionnelles, par rapport aux clubs en Europe qui eux vont être plus secrets, plus méfiants vis à vis de la presse, moins ouverts, moins avoir envie d’ouvrir leur communication et ça par exemple c’est quelque chose qui m’avait beaucoup surpris aux Etats-Unis, quand je suis arrivé à Los Angeles où j'ai vécu pendant 5 ans pour couvrir le sport en Amérique du Nord. Par exemple dans la NBA, juste avant le match et juste après le match, tu peux entrer dans les vestiaires des sportifs et leur poser des questions, ça c’est strictement impossible en Europe.
En Amérique du nord, c’est “plus facile” de faire ce métier car on a plus d'accès. Et quant au tennis, c’est différent car c’est une structure mondiale, c’est géré au niveau mondial, ça se fait par l’ATP chez les garçons et WTA chez les filles et, que tu sois aux Etats-Unis, à Paris, en Australie, quelque soit le tournois, les règles sont les mêmes. Donc tu auras toujours les joueurs disponibles pour la presse quel que soit le niveau du match quel que soit son adversaire, si tu en fais la demande tu pourras lui parler. Ca c'est valable à New York comme à l'Australian Open, comme à Roland Garros. Le tennis a une grande politique de proximité entre les joueurs et les journalistes; y’a des cadres et peuvent se rencontrer dans des endroits qu’on appelle une zone mixte: salle établie par exemple, à la sortie d’un vestiaire et les journalistes entrent avec une accréditation, ce qui permet de faire entrer dans des salles. Dans ces zones mixtes vont passer des athlètes, auxquels on demande s'ils veulent parler ou non. Parfois ces athlètes ne nous regardent même pas et écoutent de la musique. Cette possibilité d'échanger avec les athlètes, elle, est plus systématique aux Etats-Unis qu’en Europe par exemple.
Ghalia, Aida: Comment les journalistes de l’AFP s’organisent-ils pour avoir l’information en 1er face à ses deux concurrents américains Associated Press et anglais Reuters ? Est-ce difficile ? Comment les journalistes opèrent-ils sur le terrain ?
Mr Petit: Il y a 3 grandes agences de presse principales, la plus grande c'est Reuters ensuite Associated Press et finalement l’AFP, ce sont les trois seules agences qui ont un rayonnement mondial. Ils ont donc des bureaux sur tous les continents. L’AFP par exemple a 200 bureaux dans le monde. Pour gérer les concurrences, ça dépend sur quel territoire on se retrouve: Associated Press, ici ils sont chez eux, c'est des Américains et ils ont des milliers de journalistes alors que l’ AFP a seulement 50 journalistes, et vice versa en France. On ne peut donc pas parler de concurrence lorsqu'il y a une telle différence. Chaque agence a donc plus de présence et d'influence sur leur propre territoire. Or, les agences ne se focalisent pas seulement sur leur propre territoire, chacun a des zones d'influence où il est plus fort que les autres. L’AFP par exemple, n'est pas seulement présente en France, elle a une grande influence dans les pays francophones d'Afrique. Plus une agence est implantée sur un terrain, plus elle a de chance de ratisser les informations de manière pertinente. Ensuite, il y a deux manières principales pour récolter les informations. Soit en tant que journaliste tu vas toi-même récolter les informations en interrogeant les gens, prenant des rendez vous, des photos des vidéos… L’autre moyen est de se reposer sur d’autres journalistes pour te fournir l’information, des journalistes avec lesquels vous avez travaillé avant et où il y a une certaine confiance.
Josué, Théo: AFP, reflet de la puissance française ou agence internationale ? Quel sentiment d’appartenance au sein de l’agence avec plus de 1500 journalistes dans le monde ?
Mr Petit: Il y a trois grandes agences, il n'y en a qu'une qui est francophone. C'est forcément un outil de rayonnement de la francophonie. Toutes les Ambassades de France dans le monde sont reliées à l'AFP car ce sont des sources fiables. Reuters est la puissante, ensuite Associated Press puis l’AFP. L’Espagnol est plus parlé que le français dans le monde pourtant l'agence espagnole EFP n'est pas une agence à rayonnement mondial. L’AFP est politiquement neutre, elle est là pour relater les faits. Elle représente tout de même le soft power Français et participe au rayonnement français.
Marceau: En sachant que certaines agences de presse sont plus présentes sur certains territoires, y-a t il parfois situation de coopération avec d'autres agences de presse dans les Etats ou vous, membre de l’AFP ne sommes pas présents. Ou le journalisme est-il un domaine de stricte concurrence ?
Mr Petit: Il est possible que sur place nous communiquions avec les autres agences telles que Reuters et AP. Par exemple, si nous sommes sur place lors d'un tremblement de terre, nous pouvons nous dire : "Viens, monte dans ma voiture, je te conduis vers les lieux." Néanmoins, en temps de rédaction, nous ne coopérons pas du tout, nous ne partageons pas les faits observés. Chaque agence diffuse ses propres informations observées. Malgré cela, nous regardons les informations publiées par les autres agences afin de voir que les faits observés sont cohérents.
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